Jacques-François Dussottier
Poète
Né à Paris en 1937, sa petite enfance est marquée par les privations et l’absence prolongée d’un père réquisitionné par le S.T.O. en Allemagne pendant la guerre.
La Libération, pour Jacques-François DUSSOTTIER, devenu solitaire, c’est la famille qui se reconstitue. Il écrit à partir de seize ans ses premiers poèmes, qu’il intitulera plus tard « poèmes d’adolescence ».
Jacques-François étudie la reliure, la mise en page, la maquette, la rédaction, à l'école supérieure des arts graphiques. Devenu typographe, il conservera de cette époque le goût des textes bien présentés.
Faisant son service militaire à l’époque de la guerre d’Algérie, il part pour l’Afrique du Nord. C’est maintenant lui qui s’éloigne, avec le danger permanent en toile de fond mais aussi la beauté d’un pays qu’il va aimer… Démobilisé, il va interrompre l’écriture poétique de nombreuses années.
Quand la poésie le reprend, l’homme mûri, père de famille, exprime une passion immense pour une Femme idéalisée, se confondant avec la Nature et l’Amour universel.
Mais survient la perte terrible de son fils de quinze ans. Jacques-François hurle son désespoir en des vers déchirants face à l’incompréhension de ce drame. Nouvelle rupture dans l’écriture, puis sa muse va essayer de le consoler en le faisant revenir à ses thèmes premiers…
Ayant publié plusieurs recueils, couronné de succès à de nombreux concours de poésie, il devient juré, président d’associations de poètes et se lance dans la critique et la préface. Ses textes paraissent dans des revues de France et d’Europe. Sous une apparence réservée, l’homme cache un tempérament passionné et généreux. Il a des correspondants dans le monde entier.
Son œuvre reconnue, il est reçu à la Société des Poètes Français, dont il devient bientôt membre du comité directeur, Rédacteur en chef de la revue L’Agora, Secrétaire général, Délégué général, Vice-Président, Président… Président d’Honneur.
Sa boulimie de créer, Jacques-François DUSSOTTIER l’exerce aussi dans les arts plastiques et la photographie (dont montages avec beaucoup d’humour).
Sa poésie, initialement classique, a acquis depuis longtemps toutes les lettres de noblesse d’une poésie libérée, avec des images fortes, sensuelles, dans un climat de tendresse et de lyrisme. Il entretient en outre quotidiennement une quantité impressionnante de blogs qu’il a réalisés sous couvert de différentes associations qu’il dirige, en lien avec poètes et artistes, insérant souvent des photos-reportages animés à l’occasion de vernissages et autres évènements de rencontres .
Organisateur de Concours de poésie, départementaux, nationaux, européens, internationaux :
CREATEUR :
du concours de poésie érotique international annuel “Les Érotides”,
du concours de poésie humoristique international Les Humorisiades,
du concours du plus beau poème d’amour Les Amourimes,
du concours international Léopold SENGHOR,
du concours européen Pôesias, du Prix européen Michel Ange
Président et membre de jurys de concours de poésie et de nouvelles :
Société des Poètes Français
Prix Jeune Cèdre, Beyrouth, Liban
Prix des Amis de Verlaine
Concours du Livre du Sablet
Concours du lycée du Golfe (St-Tropez)
Concours du Rallye-club européen
Concours national et international des Muses d’Or
Concours des Nouvelles au Pluriel
Concours de l’Académie internationale de Lutèce
Concours de Roissy-en-Brie
Concours d’Ozoir-la-Ferrière
Conservatoire de la poésie classique (section libre)
Participe à, ou organise de nombreuses manifestations de poésie dédiées à la francophonie, la défense de la langue française, en relation avec de
nombreux poètes étrangers francophones et dans les DOM -TOM.
RÉCOMPENSES ET PRIX :
Médaille d’OR pour l’ensemble de son œuvre (Société d’encouragement aux Arts et Lettres)
Prix Jacques-Raphaël Leygues 1997 de la Société des Poètes Français
Médaille de Vermeil pour l’ensemble de son oeuvre (Société d’Encouragement aux Arts et Lettres)
Médaille de Bronze Poésiades à Paris en 1990 et 1991 (Institut Académique de Paris)
Médaille de Bronze (1992), Médaille d’Argent (1993), Médaille d’Or (1996) (Renaissance Internationale des Arts et Lettres)
Prix Renée Vivien 1996 (Académie Renée Vivien)
Médaille de Bronze 1998 (Premier accessit), concours international, (Art et Lettres de France)
Apollon de Bronze 1998, concours international Poésie vivante
Aux Jeux Floraux de France :
- Prix Guillaume Apollinaire en 1989 et 1991
- Prix Rimbaud en 1991
- Prix Charles Péguy en 1992
- Prix Marceline Desbordes-Valmore en 1993
- Prix René-Guy Cadou (Mention d’Honneur) en 1996
(ainsi qu’une soixantaine de Prix, Grands Prix, Prix de Poésie classique et libre, Grands diplômes d’Honneur, Diplômes d’Honneur, Mention de Jury, Prix du recueil, Premiers Prix, Deuxièmes Prix, Troisièmes Prix obtenus dans toute la France.)
Lettres de « Primadier » en 1990 et « Mainteneur » en 1991 (Académie des Belles Lettres Du Quercy)
Chevalier de l’Ordre Académique International «Gréci-Marino» de Verbano (Italie)
2e Prix International Salvatore Quasimodo 1994 (poète italien et Prix Nobel) (Italie)
Membre Honoraire de « The Paradoxist Movement Association » (U.S.A.)
Membre de World Poets Society (WPS)
22 plaquettes de poésie éditées et 5 recueils édités
Poésie traduite en 8 langues : anglais, vietnamien, albanais, italien, allemand, polonais, espagnol, grec
Une cinquantaine de préfaces pour des auteurs/poètes français et étrangers
une quarantaine de critiques/portraits de poètes du passé ou contemporains
des articles pour des revues de poésie françaises ou étrangèresL
Ô Femme
Tu es mon point du jour
Toi mon rivage, mon embellie
Mon intime transhumance
Vers ton être déshabillé de lumière.
Aux feux de ma tendresse
Fleur tremblante de mon émoi
J’ai troublé ton regard
Au tamis de mes mots lilas.
Je moissonne des baisers
A ta robe d’aube et de vent
Et je vogue de ton cri à ta lèvre
Voyageur ébloui de mon rêve habité.
Au long de ces vers que j’ai semés pour toi
Dans l’immense silence d’une larme
Mon écume court sur ton sable
Vers l’infini de tes bras.
Comme des mots envolés sur le temps
Je dépose sur ton cœur ce tendre poème
Je t’aime, t’espère et te nomme
Toi ô Femme !
Automnale
Mon amour
De vent, de feuilles mortes
De pluies, de brouillards
De bois mort et d’odeurs.
Dévastée de silence
La forêt qui dérape au vent
Dorée d’une lumière absente
S’endort dans de fauves avalanches.
Mon amour
De fougères, de bruyères
A la robe mauve tremblante
Dans l’odeur des chanterelles.
A la saison où la beauté s’apaise
Dans les senteurs des nuits d’eau
Les racines crispent leurs doigts
Au-delà des ruisseaux du vent.
Dans cette ombre de la brume
Où se perd notre mémoire
La nuit mouillée est notre lit
Et tout s’endort sur le givre des rêves.
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La Ronde Poétique - 14 rue de Verdun - F-92500 Rueil-Malmaison