Jean-Charles Dorge

Vers un horizon de lumière

Au tournant de la Ronde

Au tournant de notre Ronde, pourrait bientôt s’ouvrir un horizon de lumière !
Au fil de quelques millénaires, les religions se sont déployées, confrontées, repliées sur elles-mêmes. De pseudos esprits, ayant quelque intérêt à diffuser de la haine, s’en sont emparées en créant des divisions, pour entraîner derrière eux les plus faibles, parfois dans des impasses de fanatisme à court terme n’engendrant que violence, voire de terreur. Les êtres humains, pour la plupart non préparés à ce nouveau climat de peur, osent à peine échanger leurs idées sur des solutions qui leur sembleraient bonnes mais pourtant vouées à l’échec en raison de leur méconnaissance des forces réelles en présence. Des puissances occultes semblent même répandre leur pouvoir sans un mérite digne de ce nom, ne s’illustrant hors de leurs repères secrets qu’à travers des vanités notoires, leurs paroles ampoulées ou de belles promesses rarement tenues.
Notre société du XXIe siècle avance donc cahin-caha dans un semblant d’organisation mais sans ultime but défini clairement pour l’humanité, laissant simplement aux individus le soin de croire que l’avenir sera meilleur, puisqu’ici, au pire, le présent se confronte au chaos, ou là, au mieux, l’état bénéficie d’un chef doté d’un gouvernement cherchant soi-disant à préparer des solutions ; entre les deux, chaque pays subit une succession d’évènements gérés « à la petite semaine ».
A côté de cette situation, la pensée humaine n’aurait-elle plus l’ambition de s’intéresser à la direction que doit prendre notre société, dans un contexte annoncé et désigné par l’horrible mot de mondialisation, tant se forment des zones d’influence de plus en plus hégémoniques, avec une distorsion phénoménale entre les conceptions sociétales, d’une part, et les motivations économiques d’autre part.

Devant ce que l’on voudrait parfois nous présenter comme une impossibilité de compréhension entre les peuples, en même temps que l’on peine à s’engager sur la notion de partage des richesses, naturelles ou non, une difficulté majeure s’instaure quant à décider du choix des chefs. L’histoire aurait-elle fini par convaincre l’ensemble des populations de sa réitération inévitable à ne donner régulièrement naissance qu’à de nouveaux conflits, auxquels les grands dirigeants ne pourraient jamais trouver de voie plus ou moins médiane mais surtout anticipatrice afin de les éviter ? (à moins qu’ils n’en soient eux-mêmes les instigateurs, auquel cas des voix de plus en plus nombreuses doivent s’élever au-dessus des frontières pour contrer leurs plans machiavéliques, dont les conséquences finissent toujours par retomber sur les peuples en effets de haine et de désir de vengeance !)
C’est à l’aspect inexorable de la mésentente générale au sein de notre humanité, que nous devons opposer une vision grandiose de reconstruction d’un monde empli de lumière :
De notre petite Ronde pourra surgir une part de cet élan salvateur, si nous tous du premier cercle commençons à nous convaincre que nous disposons de la volonté nécessaire à nous orienter honnêtement vers un clair horizon, vainement attendu par les générations antérieures et tant souhaité par la grande majorité des vivants d’aujourd’hui !
En effet, en lien étroit avec « l’esprit de poésie » que nous voulons diffuser pour contribuer au bonheur de chacun, nous allons, dans cette rubrique, élargir notre pensée à celle de quelques philosophes qui ont consacré leur vie à nous apporter leur réflexion, de nature à nous fournir des éclairages complémentaires sur une dynamique d’accession à la confiance de l’Homme en sa propre capacité d’harmonie.
En parallèle, nous développerons des conclusions logiques, de telle sorte que nous avancerons avec détermination, ensemble et mieux préparés, sur la voie de la compréhension, en vue de suggérer voire d’élaborer une méthode nouvelle de réveil de l’esprit pour susciter un élan général des hommes vers leur vrai salut.
Non, un certain philosophe n’aura pas été le dernier de sa race, comme on ne pourra plus annoncer, à l’instar de certaines théories divagatrices, la folie ou la mort de Dieu. Car, tant que les humains vivront en accordant un tant-soit-peu d’attention à leurs sens et à leur intuition, ils construiront de nouveaux concepts et feront ressurgir un Dieu Tout Puissant des cendres de leur imaginaire, bien au centre de leur champ de vision ! 
Une seule question restera d’actualité : la forme du langage à adopter devant Lui. Dans le contexte d’une unité dans l’Esprit, l’humanité s’allégeant de ses divisions, pourrait enfin se libérer pour accéder collectivement à un nouvel  espoir de bonheur collectif. Car, ne l’oublions pas : Le bonheur a besoin des autres pour exister, non pas au niveau individuel mais en dépassant l’illusoire idée du « moi » !