Jean Koehler
Pour mieux se connaitre...
Virus et Nature
CORONAVIRUS COVID-19
Le 7 janvier 2020, la découverte d’un nouveau coronavirus, en lien avec des cas de pneumonie d’allure virale dans la ville de Wuhan en Chine a été officiellement annoncée par les autorités sanitaires chinoises.
Le 30 janvier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré une urgence de santé publique de portée internationale - USPPI. L’OMS a nommé la maladie provoquée par ce nouveau coronavirus COVID-19 le 11 février.
Le gouvernement a décidé le confinement de la population jusqu’à nouvel ordre car il a peur de ne pouvoir faire face à une montée de cas sérieux, nécessitant une hospitalisation en réanimation, les lits actuels ayant atteint la saturation.
Didier RAOULT Professeur de médecine à Marseille, spécialiste des maladies infectieuses, au sujet du Coronavirus :
« En France il y a environ 600 personnes qui meurent chaque année de différentes souches de Coronavirus par an et personne n’en parle.
Le monde semble être devenu fou concernant les maladies infectieuses.
Il n’y a plus aucune connexion entre l’information et l’apparition d’une maladie. »
Les chinois sont devenus très bons en virologie et découvrent de nouvelles pathologies.
Ils ont une approche systématique de séquence de l’ADN des virus et découvrent sans arrêt de nouvelles choses. Comme c’est nouveau pour eux, ils s’affolent vite !
Il y a quelques années, lorsqu’une chinoise, spécialiste de la grippe aviaire, a pris la tête de l’OMS elle a déclenché une panique générale en persuadant le monde qu’une pandémie très grave allait se produire. Un vrai délire !
Résultat la France a acheté des tonnes de Tamiflu qui n’a pas servi mais a bien fait l’affaire des laboratoires pharmaceutiques.
C’est d’ailleurs ce qui a été reproché à Roselyne Bachelot, docteur en pharmacie, soupçonnée de conflit d’intérêt et d’en avoir tiré profit.
Conséquence, le gouvernement a décidé de ne plus tenir à jour un stock suffisant de médicaments, autant d’économies réalisées !
Les responsables politiques qui sont sur la défensive, tant ils sont critiqués, ont une peur bleue de commettre une faute pouvant leur être reprochée.
Résultat, ils appliquent un barème de précaution frisant le n’importe quoi, décrétant des mesures de confinement désorganisant l’économie, uniquement par peur de passer à côté d’un problème, confirmant par là le manque de confiance que nous avons en eux.
Il faut dire que les modélisations prévues par les ordinateurs de l’intelligence artificielle prévoient un scénario catastrophe pouvant provoquer en France de 300 à 500 000 décès !
Alors pour nos grands mamouchis qui gouvernent c’est la panique.
Qu’est-ce que la grippe ? Selon Wikipédia :
Souvent banalisée comme synonyme de rhume ou de « coup de froid », la grippe est une maladie sérieuse et un problème majeur de santé publique à l'échelle planétaire5. Elle est responsable dans le monde d'une morbidité élevée et de 250 000 à 500 000 décès par an. En France, la grippe provoque chaque année plusieurs milliers de morts 6, essentiellement de jeunes enfants et des personnes âgées. La grippe touche en France entre 2 et 7 millions de personnes chaque hiver7 et fait au moins 10.000 morts en moyenne chaque année.
D’après l’INSEE, la mortalité par maladie infectieuse toute cause en France est de 25 000 par an, les personnes âgées étant les plus atteintes.
Pour l’instant les chiffres donnés pour la mortalité provoquée par le COV 19 ne semblent supérieurs que dans quelques départements dont l’Alsace et la région parisienne.
Comme le disait le docteur « KNOCK » de Jules Romain : tout bien portant est un malade qui s’ignore, donc par définition on ne sera jamais assez prudent !
C’est un cercle vicieux qui s’entretient des deux côtés.
La population est ambigüe concernant le phénomène de peur, cela procure des décharges d’adrénaline que les médias savent bien entretenir par un matraquage systématique. Et puis il n’y aurait pas tant de séries à la télé, de films policiers et d’horreur si la mort ne nous hantait pas.
Et puis nous sommes devenus des pays de « vieux » qui sont les plus touchés par les conséquences de la grippe.
Concernant ce coronavirus, les professionnels de santé confirment avec une unanimité touchante, avec de rares exceptions, la gravité possible de ce virus, En décidant de fermer les écoles et de laisser les enfants à la maison, notre Président a voulu éviter une grève des enseignants, qui sont morts de peur, puis il a généralisé le confinement.
Heureusement qu’avec le recul que nous avons atteint, malgré le matraquage médiatique anxiogène, les chiffres réels semblent confirmer qu’il ne s’agit que d’une grippe beaucoup plus forte, touchant en majorité des personnes âgées (plus de 80 ans) et/ ou fragiles sur le plan santé. Là, le risque est sérieux, et elles doivent pouvoir s’isoler et se confiner.
Le bon sens voudrait que l’on pratique massivement les tests, mais comme on n'en a pas, il reste au moins la distanciation sociale, puisqu’il n’y a pas assez de masque, et à se laver les mains avec du savon ou une solution hydro-alcoolique lors des déplacements et manipulations.
En ce qui me concerne j’ai plutôt confiance dans les propos du docteur Didier RAOULT qui dit que ce virus n’est pas trop virulent. C’est vrai que cela aurait pu être différent, puisqu’il s’agit d’une grippe de type aviaire. Mais si ce virus était réellement mortel pour l’ensemble de la population, on le saurait déjà car avec le recul on voit bien en Chine, entre autre, qu’il n’a pas provoqué une épidémie de type « grippe espagnole ». Et c’est une chance !
Cependant, s’agissant d’un virus nouveau vis-à-vis duquel les populations n’ont pas d’anticorps, il ne peut que se répandre massivement sur le globe et frapper fort les personnes âgées.
Didier Raoult a constaté que la « chloroquine » semblait avoir une efficacité contre ce virus. Il la donne en traitement à Marseille.
Mais comme il n’y a pas encore d’étude « approfondie dans les règles de l’art » dans cette indication, il est attaqué de toute part.
D’après les épidémiologistes ce ne sera que lorsque 60% au moins de la population aura attrapé le virus, que le courbe de l’infection se mettra à descendre !
Attraper le virus ne veut pas dire être forcément malade ! D’ailleurs au départ, il se confond avec la grippe et pour 80% des personnes il en restera là, leur permettant de fabriquer des anti-corps. On estime à 5% le nombre de cas graves nécessitant une réanimation. Mais, là encore, pour plus de 80% des cas, cela ne concernera que des personnes âgées de plus de 80 ans.
Décréter un confinement est contradictoire. Il ne fait que ralentir la propagation sans pouvoir empêcher sa progression exponentielle, uniquement parce que nos équipements sanitaires ne sont pas à la hauteur !
Le confinement est utile pour les personnes âgées qui devraient toutes être testées pour suivre précisément la pandémie.
C’est ce que font l’Allemagne et les pays nordiques, qui gèrent avec sang-froid cette pandémie. Mais voilà, ce sont des pays qui gèrent bien leurs affaires, qui ne sont pas endettés comme les pays du sud, dont la France à qui l’Europe exige - mais sans résultat - d’arrêter de vivre au-dessus de leurs moyens !
Cependant, le prix social et économique sera extrêmement lourd. Arrêter l’économie d’un pays, confiner des populations, va plonger des millions de gens déjà au bord de la précarité dans des situations insupportables.
Le confinement est en fait l’aveu que sur le plan médical nous sommes incapables de faire face à l’épidémie, que ce soit en masques, en tests, en nombre de lits de réanimation.
Nous avons tellement délocalisé et affaibli notre tissu industriel que nous sommes incapables de fabriquer en France ces éléments essentiels.
L’Allemagne fait 500 000 tests par semaine. La France, arrive péniblement à 35 000 dans le même temps.
La Corée du Sud est l’un des pays qui a été le plus infecté par le Covid-19 mais aussi celui où le taux de mortalité est le plus faible. Le pays a endigué l’épidémie sans confinement ni mesures coercitives. Une autre voie a été choisie : l’hygiène, la détection systématique des malades, l’information et les soins individualisés.
L’Europe du sud dont la France en a été incapable, et découvrant sa carence en matière sanitaire, n’a pu proposer que des solutions moyenâgeuses ! Confiner les gens chez eux !
Quelle belle unanimité chez les médecins généralistes en ville : « si vous êtes malades, surtout ne venez pas nous voir, restez chez vous et appelez le 15 ! »
Les dirigeants politiques et économiques du monde occidental sont partis pour détruire toute l’économie mondiale pourtant déjà fragile.
Il va leur falloir trouver rapidement un plan B !
D’un point de vue philosophique il serait paradoxal que la fin du système capitaliste, par désorganisation générale due à la panique, soit le fait des big data et de l’Intelligence Artificielle, dont nous sommes déjà devenus dépendants !
Mais la faiblesse des uns fait forcément la force des autres. L’Asie réagit fort bien à cette épidémie qui vient pourtant de chez elle, et constate que le « capitalisme d’Etat » a du bon !
Ce qui a déclenché cette panique ce sont les prévisions par modélisation des algorithmes de l’intelligence artificielle, devant lesquelles le corps médical, y compris les grands pontes, se sont inclinés !
Comme si nous étions tous en train de jouer à un jeu de « play station » géant où il suffit d’appuyer sur les touches pour provoquer un cataclysme.
Les dirigeants du monde sont en train de confondre virtuel et réel et cela va aboutir à des catastrophes.
L’intelligence artificielle prend de plus en plus d’importance dans la gestion sociale et individuelle de nos sociétés. Mais nous sommes encore loin d’en maitriser les effets, à la différence des pays asiatiques qui réagissent vite et bien.
Les bactéries et les virus sont les bases du vivant, présents depuis des millions d’années et font partie de notre environnement. Nous en avons autour de nous des millions au m². Sans eux, nous n’existerions pas !
Les êtres humains, comme les êtres vivants en général, ont cette spécificité qu’ils naissent dans un environnement qui leur est hostile au départ, qui forme une adversité à laquelle ils doivent s’adapter. Dès que le nouveau-né pousse son premier cri il va devoir se battre pour exister. C’est la grande loi de la nature qui nous est encore mystérieuse mais à laquelle nous sommes tous soumis.
Toute notre vie durant nous serons soumis à EROS (pulsion de vie) et THANATOS (pulsion de mort).
Avec les années et l’aide de la sélection naturelle, nous avons survécu en fabriquant des anticorps et des systèmes de défense efficaces qui nous protègent.
Les grippes aviaires existent aussi depuis des milliers d’années ; la seule différence, c’est que nous venons seulement de les découvrir ! Mais nos organismes dans leur grande majorité sont capables de se défendre, car en Asie comme en Europe nous vivons depuis longtemps au contact d’animaux domestiques et sauvages.
Le journal Le Monde du 21/03/2020 écrit : «C’est désormais pour lutter contre le virus Covid-19, que le président de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qualifie d’« ennemi de l’humanité », que la France bascule à nouveau dans l’exception, jusqu’à vouloir créer un état d’urgence spécifique adapté à la menace sanitaire. La France fait l’expérience collective d’une privation de liberté croissante au fil des jours...
Notre président a martelé que « nous étions en guerre ». Les mesures décrétées pour restreindre nos déplacements ont d’ailleurs été initialement justifiées par la théorie jurisprudentielle des « circonstances exceptionnelles », qui a vu le jour à l’occasion des conflits armés de 1914-1918.
Faire des virus et des bactéries des ennemis des humains ne me parait pas la bonne réponse. C’est bien un réflexe de peur d’un système économique prédateur et destructeur de la planète, tant sur le plan économique qu’écologique. Encore une fois, en partant en « guerre » contre des éléments naturels qui sont essentiels à la diversité du vivant, nous montrons que nous n’avons toujours rien compris à la nécessité de préserver notre environnement.
Une réponse positive serait d’investir pour favoriser et encourager tout ce qui renforce nos défenses naturelles, pour pouvoir vivre en harmonie en respectant le vivant qui se trouve dans la nature.
Mais ce déferlement de peur entretenu par des médias terriblement anxiogènes et des gouvernants qui paniquent n’arrange rien du tout.
La France se targuait d’avoir l’un de meilleurs système de santé du monde et voilà qu’elle déclare qu’elle ne peut pas faire face à une épidémie de grippe, s’agissant d’un nouveau virus, et donc plus virulente qu’une autre. Elle avoue ne pas disposer de lits suffisant en service de réanimation !
De plus, nos responsables sanitaires n’ont rien préparé et la pénurie de masques, en particulier pour les soignants et tous ceux en contact du public, révèle une incompétence notoire des autorités politiques.
La France fait partie des pays les plus endettés d’Europe et chaque année son déficit s’accroit. C’est un signe de faiblesse et de dépendance vis-à-vis des pays riches.
Quand on n'a plus les moyens, on doit se soumettre aux bailleurs de fonds qui décident à notre place les coupures à faire.
Nos créanciers décident des secteurs où l’on doit faire des économies et, en bons débiteurs, nous devons obéir sous peine de voir le robinet des prêts se fermer. Or la France emprunte tous les mois des millions d’euros sur les marchés financiers aux conditions des créditeurs.
Alors, nos dirigeants ont réduit les budgets santé en priant pour que cela ne se voie pas ! Mais là, pas de chance !
C’est plus facile de décréter l’état de guerre (pour se protéger personnellement du mécontentement populaire éventuel à venir, que de prévoir et de se préparer à des catastrophes avant qu’elles ne se déclarent).
Pendant que les profits des multinationales n’ont jamais été aussi élevés, on a rogné sur les dépenses hospitalières, fermant des unités jugées non rentables, supprimant des lits un peu partout, et maintenant nous devons avouer être devenus sur le plan santé un pays sous-développé, qui manque de tout, et dont la politique sanitaire devient « sauve qui peut » et chacun pour soi !
Sur le plan social et économique, le coût astronomique que cette pandémie va occasionner aurait pu être évité si nous gouvernants avaient laissé un système de soins suffisamment performant, comme l’a fait l’Europe du nord.
Mais la triste réalité se révèle sans fard : la France est devenu un pays pauvre, qui dépend de plus en plus de ses créanciers !
De plus, la culture du profit et de l’individualisme aboutit à un égoïsme féroce qui va finir, bien plus qu’avec un virus de grippe, à détruire les liens sociaux !
Cette crise est une sérieuse secousse dans le système économique des pays occidentaux, qui ont intérêt à vite se ressaisir !
Cette crise va-t-elle être l’étincelle allumant la « collapsologie » annoncée et tant redoutée ?
Concernant la démogaphie, là où nous avons une réelle inconnue, ce sont les conséquences à venir des progrès médicaux depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Grâce aux progrès de la médecine, nous avons complètement modifié les lois de la sélection naturelle en ayant fait effondrer les taux de mortalité infantile et en maintenant en vie beaucoup de personnes qui auraient disparu sinon.
Cette pandémie attaque particulièrement les pays à démographie vieillissante, où la population des plus de 80 ans est nombreuse comme l’Italie, et épargne les pays dont la population est encore jeune, mais cela n’a rien de choquant, quoi qu’en disent les transhumanistes.
Un des grands paradoxes que nous avons à gérer, c’est l’explosion démographique actuelle, que la planète est incapable de supporter et qui nous conduit droit à la 6ème extinction.
Cette pandémie est l’occasion de réfléchir sérieusement sur nos orientations et peut-être d’avoir le courage de reconsidérer tous nos logiciels élaborés jusqu’à présent, devenus obsolètes !
L’arrêt total de l’économie occidentale aux conséquences qui vont être énormes, ne permettra pas un retour en arrière sur nos anciens modes de fonctionnement.
Nous allons marcher pour un bout de temps en « « terra incognita »
JK - le 04/04/2020
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